Saint-Pierre et Miquelon : supension des fouilles archéologiques en 2020

La situation sanitaire actuelle fait peser bien des contraintes sur la présence d’archéologues en provenance de France métropolitaine et du Canada. La quarantaine à l’arrivée dans l’Archipel ou la fermeture des frontières internationales sont incompatibles avec une mission de fouille impliquant une dizaine d’intervenants. En concertation avec la Préfecture, il a été décidé de reporter la fouille du site majeur de l’Anse-à-Henry à l’année prochaine (2021). C’est évidemment une décision déchirante en regard de la dynamique mise en place en 2019, notamment les liens avec le Musée de l’Arche, les interventions auprès des scolaires ou les prospections archéologiques réalisées par Cédric Borthaire, mais il fallait tenir compte de la difficile gestion de la pandémie et de ses conséquences.


La motivation de l’équipe réunie par Réginald Auger (Université Laval, Québec) et Grégor Marchand (Université de Rennes 1-CNRS, Bretagne) reste totale. Il s’agit non seulement d’affiner les connaissances sur le site préhistorique et historique de l’Anse-à-Henry, mais aussi de mieux comprendre les occupations anciennes dans tout l’archipel. Notre démarche est fondée sur les interactions avec les acteurs du patrimoine dans l’archipel et plus généralement avec la population qui souhaite mieux comprendre ses racines et l’occupation des paysages.

Quelques nouvelles des travaux en cours (2020) :
  • Première publication soumise dans le Bulletin de la Société Préhistorique Française (à paraître cette année),
  • Présentation des résultats des fouilles au colloque HOMER (octobre 2020) et au colloque PrehCOAST (Décembre 2020)
  • Études géochimiques des rhyolites taillées à l’Anse-à-Henry et des gisements prospectés à Saint-Pierre et à Miquelon (réalisation Mikaël Guiavarc’h / CNRS), pour en proposer une « carte d’identité » et en suivre les transferts au sein de l’archipel et plus largement à Terre-Neuve.
  • Suivi de l’érosion littorale à l’Anse-à-Henry, sous la houlette de la DTAM et de Pierre Stéphan (Université de Brest/CNRS).
Rendez-vous dès que possible
(et n’hésitez pas à nous contacter pour toute information) !



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